BOSSARD

Trois ensembles d’huiles :
Drap, dream, drame
La fin de l'été
Du noir, du rouge... et un peu de blanc

Galerie Rouge
15 rue Victor Hugo - Pont-l’Abbé

Du 21 septembre au 7 octobre 2024
Ouvert du mercredi au dimanche, de 14h à 19h

Drap, dream, drame
4 huiles

La fin de l’été
6 huiles

Du noir, du rouge... et un peu de blanc
13 huiles

Qu’ai-je envie de faire ? qu’ai-je envie de voir ? qu’ai-je envie de montrer ?

Trois questions que je me pose au moment de travailler ; trois questions posées sous l’égide exclusive de l’envie, du désir impulsif, de l’évidence intuitive.

Trois questions que je me pose, sans me les formuler, tantôt alternativement, tantôt simultanément, tout au long de mon travail en atelier.

Qu’ai-je envie de faire ?

En opposition radicale à la question "que faut-il faire ?", c’est la question la plus importante des trois : envie de peindre ceci, ou de dessiner comme cela, d’utiliser tel matériau ou mon beau pinceau tout neuf, de dessiner en grand ou bien d’assembler du carton, etc. Les réponses sont aussi diverses qu’inattendues et doivent se saisir dès qu’elles surgissent.

Si aucune réponse ne vient, il faut attendre… ou la provoquer si on le peut.

L’envie de faire est l’étincelle de mon geste, lointaine et profonde nature de mon enfance. Rien ne peut s’entreprendre sans elle.

Mais ce que je veux faire, n’est pas forcément ce que je veux voir.

Qu’ai-je envie de voir ?

Impossible pour moi de toucher la sensibilité d’un public sans d’abord toucher la mienne. Je ne me pose donc pas la question de ce qu’un public veut voir, je me pose la question de ce que moi je veux voir. Je choisis alors de reculer d’un pas pour regarder mon travail comme l’œuvre d’un autre.

Cette distance donne lieu à une réflexion artistique, faite de questionnements, de décisions, de tentatives, d’hypothèses, de rejets, etc… alors que ce que j’ai envie de faire, a été au départ, une pulsion irraisonnée.

Puisque je me prétends artiste (car je le suis), puisque je reconnais dans l’Art la plus haute activité humaine, que l’on en jouisse seulement ou qu'on en réalise les œuvres, il me paraît fondamental de participer - au moins comme je le peux - à la vie de notre communauté : montrer mon travail.

Il me paraîtrait insensé que cela ne soit pas une finalité.

Qu’ai-je envie de montrer ?

- L’envie de faire, me plonge dans la matière
- L’envie de voir, me fait reculer d’un pas comme devant un miroir
Quant à l’envie de montrer, c’est une volte-face vers mes semblables.
Ici non plus pas question de ce que le public veut voir mais plutôt la question de ce que j’ai envie de partager ou de laisser sous le boisseau.
Cela prolonge ma réflexion artistique en allant au-delà de ma seule personne et en plaçant ma démarche sur le plan d’une préoccupation humaniste.

Et alors ?

Ces trois questions ont pour conséquence, me semble-t-il, une certaine singularité de pratique puisqu’elles relèvent, dans mes décisions, de l’exclusive intimité de mes envies, de mes pulsions.

C’est mon propre chemin que je trace ainsi.

L’Art est comme un champ de fleurs sauvages où les unes sont exubérantes, les autres discrètes, d’autres encore sont rares ou innombrables, éphémères ou vivaces, tellement diverses !… toutes précieuses.

Trois séries d’huiles

Galerie De l’Angle
45 rue des Tournelles - Paris 3

Du 14 au 26 juin 2022
Entrée libre et gratuite

Primaires
16 huiles sur le thème du geste quotidien de s'asseoir

Rivage
8 huiles sur le thème lointainement évoqué des rivages

Visages
6 huiles sur le thème du visage

Huiles et fusains

Galerie Rouge
15 rue Victor Hugo - Pont l’Abbé

Du 14 au 28 avril 2019
Entrée libre et gratuite

50 artistes exposent

Café Des Négociants
26 rue Alsace-Lorraine - Rezé

Du 30 novembre au 17 décembre 2017
Entrée libre et gratuite

La Déclaration Universelle des Droits de l’Homme
en 52 dessins.

Cour d’Appel de Rennes
Place du Parlement de Bretagne - Rennes
Salle des pas perdus

Du 6 mars au 1er mai 2017
Entrée libre et gratuite

Proclamée en 1948 par l’Assemblée Générale des Nations Unies, la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme est une promesse que l’Humanité s’est faite à elle-même, au lendemain de la guerre contre les nazis.

Soixante ans ont passé et cette promesse est maintenant un lointain souvenir que la compétition de l’Économie Mondiale a progressivement recouvert de ses injustices.
La barbarie des mots, et des actes, prolifère à nouveau partout... Et ce n’est probablement qu’un début.

Plus que jamais nous devons rouvrir les pages de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme.
Plus que jamais nous devons recouvrir les murs de ses idéaux de liberté, d’égalité et de fraternité.

La Déclaration Universelle des Droits de l’Homme est née de l’émotion ; celle “de la révolte de nos consciences” contre la barbarie nazie (préambule, deuxième paragraphe).
On peut dire alors que la Sensibilité est la dimension originelle de ce texte ; c’est pourquoi la question de l’Art peut s’y inviter ; c’est pourquoi ai-je pu m’inviter en tant qu’artiste dans cette question juridique.

Je l’ai fait par jeu et par conscience : le jeu ayant été la part de l’art, et la conscience la part du citoyen.

Mais il ne s’agit pas, par mes dessins, d’expliquer le texte de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme, ni de le doubler en image ; il ne s’agit pas non plus de dénoncer les injustices du monde, car la conscience de nos droits et libertés ne réclame pas nécessairement notre révolte, même si jadis, c’est cela qui a inspiré le texte de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme.
Mon intention est plutôt de rappeler qu’autrefois, l’Humanité a reconnu dans la personne humaine, une dignité inaliénable et que cela a ouvert définitivement la porte à la légitimité de nos aspirations à la paix, la justice et la liberté.

La Déclaration Universelle des Droits de l’Homme est un thème que j’ai abordé depuis plusieurs années sous des formes diverses.

Pour cette exposition, j’ai choisi de réaliser un ensemble de dessins au fusain, illustrant chacun des articles, et parfois, pour plusieurs d’entre eux, chacun des paragraphes.

Ces dessins ont pris la forme d’une liberté poétique, tournant autour des mots, frôlant le sens de ce qui est écrit, parfois même lui faisant écho ; mais laissant, autant que possible, la justesse de toute autre lecture du texte que la mienne : mes images ne racontent donc pas la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme ; j’ai voulu au contraire donner le sentiment que c’est la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme qui semble traduire mes images en termes juridiques.

Je ne suis ni philosophe, ni juriste ; je suis un citoyen soucieux d’humanité et un artiste sur son chemin.

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Dix artistes exposent sur le thème “En toute intimité” :
Solenne Benbelkacem Leblanc, Valérie Bonduelle, Philippe Bossard, Nelly Buret, Lucie Gamache, Denis Huneau, Jacques Raoult, Pierre Rosin, Catherine Sfoggia, Brigitte Touvron.

Café Des Négociants
26 rue Alsace-Lorraine - Rezé

Du 6 avril au soir
dans le cadre de “La Nuit Des Galeries”,
au 9 avril 2017
Entrée libre et gratuite

La Déclaration Universelle des Droits de l’Homme
en 52 dessins.

Tribunal de Grande Instance de Nantes
19 Quai François Mitterrand - Nantes
Salle des pas perdus

Du 5 septembre au 10 novembre 2016
Entrée libre et gratuite

Exposition de dessins illustrant la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme.

Atelier Alain Lebras
10 bis rue Malherbe - Nantes

Pendant tout le mois de mars 2016
Tous les jours de 13h à 18h
Le dimanche de 11h à 19h
Entrée libre et gratuite

L’Art Prend l’Air aura lieu :
le samedi 17 et le dimanche 18 mai.
À cette occasion, pendant ces deux journées,
mon atelier sera ouvert au public :
de 10h à 20h.

Je serais heureux de vous y rencontrer.

Adresse : 2 rue Marcel Sembat - Nantes.

Attention :

Sur place, même à l’aide d’un GPS, cette partie de la rue Marcel Sembat est difficilement repérable car elle est confondue avec le quai du Marquis d’Aiguillon et le boulevard de Cardiff qui, en s’élargissant, la recouvrent maintenant.
L’atelier se trouve exactement en face du 1 quai du Marquis d’Aiguillon (le grand immeuble bleu le long du quai).
L’atelier est le petit bâtiment adossé à la falaise de la butte Ste-Anne.

Si vous venez en voiture, un parking gratuit se trouve en face de l'atelier.
Si vous venez en hélico, il y a une piste d'atterrissage à quelques mètres du parking.
Si vous venez en yacht ou en radeau, vous trouverez certainement le moyen de vous amarrer en face de l'atelier.

Confluences-Polycarpe
25 rue René Leynaud
69001 Lyon
Du 26 septembre au 21 décembre 2013.

Jeudi, vendredi, samedi
de 15h à 18h.
Entrée libre.

Artistes exposants :
Nicolas Favre, Isabelle Alain, Gilles ALFERA, Marine Allard, Valérie Argueyrolles, Isabelle Baeckeroot, Pierre Baudier, Pierre Benoit, Marie-France Bernot, Isabelle Blanchard, Monique Brochet, Marianne Buttler, Jacques Cadet, Martine Chittofrati, Christiane Collin, Marie Deloume, Elisabeth Durandin, Philippe Bossard, Thierry Farcy, Daniel Faure, Michel Fisher, Flaye, Laurent Dominique Fontana, Roger Garin, Yannig Guillevic, Sylvie Henot, Didier Huij, Pierre Lacote, Alain Le Carpentier, Sylvain Lecrivain, Sylvie Lobato, Frédérique Maillart, Christophe Masseron, Inès Lopez-Sanchez Mathely, Catherine Maublanc, Reine Mazoyer, Miranda, Christophe Mirande, Jean Monnet, Serge Nouailhat, Maurice Novel, Christian Revel, Stepk, Jo Tachon, Michel Thery, Lionel Tonda, Marie-Hélène Vallade-Huet, Hugo Verlinde, Florence Vernay.

21 rue de Saint-Nom
78112 Fourqueux
Du 22 mai au 30 juin 2012.

Galerie ouverte du mardi au samedi
de 10h à 12h 30 et de 14h 30 à 19h.
Entrée libre.

Trente sept dessins, fusain et acrylique sur papier seront présentés à l’Atelier Alain Lebras, 10bis rue Malherbe à Nantes, du 4 au 29 février 2012.

Ouvert tous les jours de 13h à 18h
et le dimanche de 11h à 19h.
Fermé le jeudi 16 février.
Entrée libre et gratuite.

De plus en plus, artistes et amateurs d’art revendiquent l’émotion comme critère de valeur artistique.

...Je suis plutôt d’accord avec cette idée... Mais elle est trop imprécise pour qu’on puisse s’en satisfaire, ne serait-ce qu’à cause de la nécessité de faire la distinction entre l’art et la chimie psychiatrique par exemple, qui elle aussi est capable de générer de l’émotion.

Lorsque parfois je me suis exprimé sur le sujet, j’ai affirmé que l’Art vise à la re-connaissance de la Réalité.
Mais à travers cette cible privilégiée, il me semble aujourd’hui que c’est un autre but qui est atteint : c’est le sentiment d’aimer.
Aucune volonté de romantisme ni de mysticisme dans cette affirmation, il ne s’agit pas spécifiquement du cas particulier de la Fraternité ou du sentiment amoureux, ni de la banalité de “bien aimer” ; il s’agit du sentiment plus abstrait d’Aimer... Aimer pour Aimer.
C’est bien de ce sentiment qu’il s’agit, lorsque, on ne sait quoi de l’art, nous touche, nous exalte, et nous rempli d’un ineffable bonheur que nous ne savons consommer tant la cause nous échappe.

Le sentiment d’aimer mesure la Réalité, comme la pesée en évalue le poids et le chronométrage la durée des évènements. Il place par contre la Réalité sur une échelle de valeurs inaccessibles aux critères scientifiques, inaccessibles à la Connaissance, mais indispensables à l’étincelle de notre Volonté.
Ce sentiment, ne peut alors, être simplement reconnu comme une conséquence bienheureuse de l’Art ; plus que cela, il pourrait bien en être le Pourquoi car c’est un véritable but à atteindre.

L’Art serait-il le moyen de nourrir notre capacité à aimer ? Rien ne le prouve, mais tout paraît converger dans cette direction.
La voilà l’émotion pour laquelle les artistes supportent encore leur condition.

Cependant il est impossible pour un artiste d’exprimer cette émotion s’il ne la ressent pas lui-même, et, en ce qui me concerne, bien que mon travail soit loin d’exprimer l’aimable douceur de la vie (peut-être s’en rendra-t-on compte...), je vois avec émotion, dans la présence humaine, une beauté intense et une grande vérité dramatique qui parfois élève le quotidien au sublime et simplifie l’univers en un horizon.
C’est cette Beauté et cette Vérité que je souhaiterais partager ici dans l’espoir de provoquer un peu du sentiment d’aimer dont je fais l’éloge.

L’intuition étant parfois plus savante que la conscience, pendant de nombreuses années (mais n’exagérons rien...) j’ai intuitivement placé ma démarche artistique sous l’égide de ce Pourquoi de l’Art : re-connaître la Réalité dans sa valeur émotionnelle, notamment à travers ce qu’elle a de Vérité.
Au regard de cela, les questions artistiques répandues, de la contemporanéité, de la tradition, de la nouveauté, ou de l’altérité, me semblent être plus proches de convenances théoriques superficielles que de problématiques réelles.

Je dessine parce que d’une part, ce geste, que je n’ai jamais abandonné depuis mon enfance, est de mes gestes le plus spontanément maîtrisé et d’autre part, je considère le dessin comme l’essence même de l’art.
Quant à la Figuration, j’ai choisi ce langage, le plus riche et le plus libre à mon sens, pour sa relation privilégiée avec la Réalité.

Les dessins que je présente ici sont des improvisations sur le thème de notre humanité ; ce sont des fusains, sur papiers colorés à l’acrylique.

16 collages et acryliques sur papier seront exposés à la Manufacture des Tabacs de Nantes du 25 septembre au 2 octobre 2011.
10bis bd de Stalingrad.
Vernissage samedi 24 septembre à partir de 18h.
Ouvert tous les jours de 11h 00 à 19h 00.

Lors de cette exposition, organisée par ARTEVA, j’aurai le plaisir de partager les murs du lieu avec une trentaine de mes confrères et consœurs :
Anne-France ABILLON - Fanny ALLOING - léo BARON - Stéphanie BILLARANT - Alain BLANCHEMAISON - Jérémie BRUAND - Dominique COM - Hervé CONAN - Nathalie DUMONTEIL - Bertrand FLOUR - Bruno FONTANA - Martine GAUTIER-CARRÉ - Alain GUNST - Hervé JOBIN - Nick KAI NIELSEN - Jean KERINVEL - FréDéric LANOË - Hervé LE BOULICAUT - William LE COUËDIC - Nathalie LEVERGER - Jacques LOÏC - Michel MAGNANT - Danièle MARINOLLI - Anne MARTINUZZI COMPOINT - Brigitte RITSCHARD - Nicole SENLIS - Cédric VERDURE - Liza VODYANOVA.

Trente et un dessins seront exposés au Bistrot Salon de thé AKABI pendant tout le mois de juin 2011.
6 rue Paul Bellamy - Nantes

Les dessins présentés dans cette exposition ont été réalisés au fusain, sur du carton que j’ai récupéré ça et là au bord des trottoirs.
Il s’agissait pour moi d’utiliser les matériaux les plus communs afin de faire surgir cette “chose” qui nous touche, qu’on appelle l’art, et qui élève toutes matières, quelles qu’elles soient, au-delà d’elles-mêmes.

Depuis toujours l’Art interroge sur sa véritable nature, mais personne n’est encore parvenu à en formuler de définition unanimement satisfaisante. Pourtant nous savons reconnaître l’Art lorsqu’il est présent.
Comme la Vie, mais probablement dans une moindre mesure, l’Art est une réalité aussi évidente qu’insondable, et, bien que je pense savoir en exercer un peu l’alchimie, je ne sais pas moi non plus ce qu’est l’Art ; j’en ai seulement quelques intimes convictions.

À la simplicité de matière que j’ai voulue dans le fusain et le carton, j’ai joint la simplicité et l’immédiateté technique du dessin : si quelque chose transparaît quand-même de tout cela que j’ai voulu aussi rudimentaire que possible, ce sera peut-être de l’art.

Le thème autour duquel mon travail s’est focalisé depuis plusieurs décennies (je suis né en 1960) est celui de l’image humaine, celui de l’Humanité : l’être humain a cette présence particulière que nous avons tous en commun, quelles que soient nos différences, et que nous savons reconnaître entre toutes réalités.
C’est cette présence que j’essaie d’exprimer à travers la réalité de notre silhouette, en racontant des histoires futiles ou graves, invraisemblables ou banales, incompréhensibles peut-être.

Jamais dans ma démarche il n’est question de savoir ou de connaître ; ce n’est pas à mon sens une dimension artistique. Je fais appel à la sensibilité de chacun de la même façon que j’ai dû gratter la mienne pour réaliser ces dessins.

Je souhaite à chacun une agréable visite.