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Proclamée en 1948 par l’Assemblée Générale des Nations Unies, la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme est une promesse que l’Humanité s’est faite à elle-même, au lendemain de la guerre contre les nazis.
Soixante ans ont passé et cette promesse est maintenant un lointain souvenir que la compétition de l’Économie Mondiale a progressivement recouvert de ses injustices. La barbarie des mots, et des actes, prolifère à nouveau partout… Et ce n’est probablement qu’un début. Plus que jamais nous devons rouvrir les pages de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme. Plus que jamais nous devons recouvrir les murs de ses idéaux de liberté, d’égalité et de fraternité.
La Déclaration Universelle des Droits de l’Homme est née de l’émotion ; celle "de la révolte de nos consciences" contre la barbarie nazie (préambule, deuxième paragraphe). On peut dire alors que la Sensibilité est la dimension originelle de ce texte ; c’est pourquoi la question de l’Art peut s’y inviter ; c’est pourquoi ai-je pu m’inviter en tant qu’artiste dans cette question juridique. Je l’ai fait par jeu et par conscience : le jeu ayant été la part de l’art, et la conscience la part du citoyen.
Mais il ne s’agit pas, par mes dessins, d’expliquer le texte de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme, ni de le doubler en image ; il ne s’agit pas non plus de dénoncer les injustices du monde, car la conscience de nos droits et libertés ne réclame pas nécessairement notre révolte, même si jadis, c’est cela qui a inspiré le texte de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme.
Mon intention est plutôt de rappeler qu’autrefois, l’Humanité a reconnu dans la personne humaine, une dignité inaliénable et que cela a ouvert définitivement la porte à la légitimité de nos aspirations à la paix, la justice et la liberté.
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